Exécuter un Bachelier-comme une émission de télé-réalité, Dev Deshpande pense qu’il sait comment se déroule une histoire d’amour, jusqu’à ce qu’il rencontre la nouvelle star de la série, Charlie Winshaw. Bien que Dev soit chargé de scénariser l’évanouissement parfait pour la télévision, il se rend vite compte que Charlie n’est pas intéressé à courtiser Megan la technicienne en spray-tan ou Whitney l’infirmière pédiatrique. Derrière la caméra, nous suivons Charlie et Dev alors qu’ils sortent du script. En surface, c’est une charmante comédie romantique queer avec une tension mignonne, qu’ils ne veulent pas, et une fin heureuse. Sous la douceur, Alison Cochrun se couche dans les réalités compliquées de tomber amoureux au milieu d’un drame en milieu de travail, de problèmes de santé mentale et de la pression de poursuivre avec un scénario hétéronormatif.

Zoraida Córdova connaît bien les femmes magiques. Brooklyn Brujas, sa trilogie à succès sur trois sœurs sorcières, a captivé les lecteurs de YA ; son nouveau titre, L’héritage de l’orchidée divine, est son premier roman destiné aux lecteurs adultes. L’histoire offre un mélange de fantaisie et de mystère : avant la mort de l’énigmatique matriarche de la famille Montoya, Orquídea Divina, elle invite ses descendants à revendiquer ce qui leur appartient par le sang. Ce n’est que sept ans plus tard, lorsque quelqu’un commence à tuer des proches un par un, que les protagonistes se rendent à Guayaquil, en Équateur, pour apprendre les puissants secrets qu’Orquídea n’a jamais révélés.

Colson Whitehead, le double lauréat du prix Pulitzer pour la fiction – une réalisation que seuls trois autres auteurs peuvent revendiquer – est de retour avec une autre pièce d’époque, cette fois située dans le Harlem des années 1960. Le thriller policier est centré sur Ray Carney, un mari, un père et un vendeur de meubles essayant, sans succès, d’éviter les ennuis. Après que Ray et son cousin Freddie se soient impliqués dans un braquage élaboré qui tourne inévitablement de travers, on ne sait pas comment – ​​ou même si – il peut rester dans le droit chemin. Rempli d’observations de trottoir et de personnages inoubliables, Harlem Shuffle offre un regard tentaculaire et vivant sur New York à l’ère des droits civiques.

Daphné B. n’arrête pas de regarder des tutoriels de maquillage sur YouTube, mais il y a quelque chose chez eux qui la perturbe profondément. Le livre 2020 de l’auteur montréalais, nouvellement traduit par l’écrivain/poète Alex Manley à partir de son français original, jette un regard féministe et intersectionnel sur la fascination personnelle de l’auteur pour l’industrie du maquillage; cela tient également compte de la domination culturelle de cette fascination alors qu’elle vise à concilier les principes anticapitalistes avec l’obsession des produits de beauté.

Le deuxième recueil d’essais de l’incomparable Gabrielle Union fait suite à ses mémoires à succès de 2017, nominées au NAACP Image Award. Nous allons avoir besoin de plus de vin : des histoires drôles, compliquées et vraies. Dans les années qui ont suivi, Union a été embauché puis congédié de L’Amérique a du talent, a dénoncé la discrimination raciale à la suite de NBC et a accueilli son premier enfant par le biais d’une mère porteuse. Dans ces nouveaux essais, elle parle de son propre chemin vers la maternité, de ses deux filles (le bébé Kaavia James Union Wade et Zaya Wade, qui est devenue transgenre l’année dernière) et son point de vue sur le calcul racial encore naissant d’Hollywood. Et L’amener sur les fans seront heureux de savoir que son personnage emblématique Isis fait une apparition.

Abordant un sujet qui a longtemps été une punchline de la culture pop, la psychologue et mémorialiste Kerry Cohen examine en profondeur une dépendance que la psychologie traditionnelle a largement rejetée. Thérapeute en exercice, Cohen affirme que la dépendance au sexe et à l’amour tombe sur un spectre, pas un binaire; dans Fou de toi, elle dissipe les recherches antérieures axées sur les cas extrêmes et explique sa théorie pour faire la lumière sur la lutte et la honte que Cohen a vues chez les patients – et vécue elle-même – tout en offrant des outils à ceux qui ressentent la même chose et veulent changer.

Pour tous ceux qui envisagent la parentalité à un âge plus avancé, les universitaires Vicki Breitbart et Nan Bauer-Maglin ont rassemblé une vaste collection d’histoires de 30 écrivains sur la beauté et la difficulté d’être un parent de plus de 40 ans. (Les éditeurs étaient aussi des mamans plus âgées.) Lisez les essais d’Elizabeth Acevedo, qui a remporté le National Book Award pour Le poète X, Salma Abdelnour Gilman, ancienne éditrice de voyages à Nourriture et vin, Jim Shultz, qui a fondé le Democracy Center, et plus encore. Chaque contributeur revient sur ses expériences, qu’il s’agisse de décider de devenir parent seul ou de poursuivre l’adoption.

En 2016, Sara Ahmed a quitté son poste d’enseignante en études raciales et culturelles à Goldsmiths, Université de Londres pour protester contre l’échec de l’institution à lutter contre le harcèlement sexuel. Inspiré par les étudiants avec qui elle a travaillé, le nouveau livre d’Ahmed examine l’acte – en fait, la pédagogie féministe – de se plaindre au sein d’une organisation. À l’aide de témoignages de personnes ayant déposé des plaintes pour harcèlement, intimidation et abus chez Goldsmiths et d’autres universités, Ahmed explore les failles de ces systèmes formels et illustre les processus douloureux que les survivants subissent trop souvent.

Trois décennies après avoir livré son témoignage historique devant le Congrès, Anita Hill s’adresse maintenant à un monde où le « harcèlement sexuel » n’est plus un nouveau concept, mais reste endémique, systémique, non résolu et considéré comme un problème. La professeure et juriste mélange mémoires et commentaires sociaux en écrivant à la fois sur les progrès et les revers qu’elle a observés dans son combat pour les survivants, y compris la frustration qu’elle a ressentie en voyant le cycle de mépris et d’incrédulité se répéter avec Christine Blasey Ford devant la Cour suprême de Brett Kavanaugh. audiences de nomination. Hill offre son point de vue sur ce que nous, en tant que société, devons faire ensuite pour nous assurer que cet héritage néfaste ne se perpétue pas dans les générations futures.

Tabitha Walker est une femme de carrière qui a tout prévu. La journaliste à la télévision envisage une promotion, verse un acompte pour la maison de ses rêves et sort avec quelqu’un sérieusement, jusqu’à ce qu’elle reçoive un diagnostic surprenant. Elle souffre d’un problème d’infertilité qui découle du stress, ce qui lui fait penser qu’elle devra peut-être sacrifier tout ce pour quoi elle a travaillé si dur afin d’avoir la famille qu’elle a toujours voulue. L’auteur Jayne Allen est une avocate, ingénieure et entrepreneure qui décrit son premier roman comme « Chocolate Chick Allumé avec une conscience ».

Comment choisissons-nous de croire quelqu’un ? Dans Crédible, l’ancienne procureure de New York Deborah Tuerkheimer utilise des observations de première main pour détailler les cadres juridiques et les précédents qui conduisent le système de justice pénale à échouer encore et encore les survivants de violences sexuelles. Comme le titre le promet, Tuerkheimer se concentre sur le concept subjectif de « crédibilité » et le rôle des préjugés dans les cas d’abus sexuels et de violence, illustrant les manières complexes dont les accusateurs, en particulier les femmes et les personnes de couleur, sont incrédules et ignorés lorsqu’ils cherchent l’aide de la justice. Que ce soit dans la salle d’audience ou aux yeux du public, chacun a ses propres préjugés pour informer qui il juge crédible – et c’est précisément le problème.